
Thé vert japonais Genmaicha
Thé Japon légèrement salé

Thé vert japonais Genmaicha
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Couleur : Thé vert
Origine : Région d’Uji, Kuyshu, Japon
Cultivar/variété : Yabukita
Région : La région d’origine de ce Genmaicha s’étend sur les collines verdoyantes du hameau d’Ogura, aux portes de la grande ville d’Uji dans la préfecture de Kyoto. Ici, entre rivières et jardins familiaux, se poursuit une tradition ancestrale : ces petits producteurs mêlent le meilleur sencha des coteaux d’Uji à du riz brun local soufflé, profitant d’un terroir brumeux et fertile qui a fait la réputation internationale de cette enclave du thé japonais.
Aspect des feuilles séchées : Longues aiguilles de sencha d’un vert sombre presque lustré, entrelacées de grains de riz brun parfaitement grillés, allant du doré ambré au beige clair. Quelques grains soufflés, d’un blanc éclatant et aérien, ponctuent la composition, créant un contraste gourmand entre végétal et céréale, tout en conservant une harmonie authentique et artisanale.
Infusion : Liqueur jaune clair à vert pâle, limpide et brillante.
Notes de dégustation : Au nez, le Genmaicha charme par ses arômes de céréales chaudes, pop-corn et pain grillé, relevés d’une pointe de fraîcheur herbacée. En bouche, la douceur du riz grillé s’enroule autour de la vivacité du thé : l’ensemble évoque le mochi au four et une noisette délicatement beurrée, tandis qu’une subtile note salée vient réveiller les papilles. Très vite, apparaît l’umami, il enveloppe le palais de sa rondeur gourmande, équilibre la légèreté du sencha et prolonge la finale sur une harmonie douce, enveloppante, presque lactée, où le riz apporte chaleur et le thé, une élégance persistante.
Moment de dégustation : Modérément théiné, le Genmaicha peut être dégusté tout au long de la journée sans risque d’excès de théine ni d’excitation excessive. Son effet est relaxant, tout en apportant un regain d’énergie doux et soutenu.
Méthode de dégustation : Pour révéler toute la richesse du Genmaicha, privilégiez la méthode japonaise avec une théière kyusu : versez une eau à 70°C sur 10 gr de feuilles pour 200 ml, laissez infuser 1 minute. Dégustez dans de petites tasses pour apprécier la douceur, le grillé et l’umami sur plusieurs passages. Ce geste traditionnel, où le thé s’ouvre librement, préserve un équilibre parfait et révèle la subtilité du riz soufflé.
La méthode occidentale, avec une théière classique et une infusion de 2 à 3 minutes à 70 °C, fonctionne aussi très bien pour une grande tasse réconfortante, mais elle sera un peu moins nuancée et délicate que la version à la japonaise. À choisir selon l’envie : authenticité, précision et raffinement avec le kyusu ; convivialité et simplicité à l’occidentale.
Le Genmaicha, incarnation d’un certain art de vivre japonais, plonge ses racines dans les terroirs ancestraux d’Uji, à la lisière de Kyoto, et dans les plaines alluviales de la région d’Akita, d’où provient le riz brun cultivé pour ce mélange unique. Ce thé trouve son origine dans la simplicité rurale du Japon du XVe siècle. Selon la plus célèbre légende, le Genmaicha serait né d’un geste maladroit d’un certain Genmai, serviteur qui laissa tomber des grains de riz dans la tasse de son maître… Episode tragique et fondateur : la saveur issue de ce hasard conquit à tel point les convives qu’elle donna son nom au breuvage, désormais thé de Genmai.
Bien au-delà du mythe, l’histoire réelle du Genmaicha s’inscrit dans la culture populaire japonaise. À l’époque féodale, sans accès aux grands crus réservés à l’aristocratie et aux temples, le peuple, les fermiers et les artisans ajoutaient du riz grillé à leur thé vert pour en prolonger la douceur, le rendre plus nourrissant. Le riz utilisé, traditionnellement un riz brun à grain court d’Akita ou de la plaine du Koshihikari, est soigneusement torréfié, puis mélangé à de jeunes feuilles de sencha localement récoltées dans les collines d’Uji. Cette alliance entre deux ingrédients paysans, tous deux symboles de la terre et du travail des hommes, est devenue un emblème de convivialité et de modestie gourmande.
Le Genmaicha, d’abord surnommé « thé des pauvres », accompagne aujourd’hui la vie quotidienne dans les foyers japonais. On le déguste chaud, à toute heure, dans de petites tasses. Sur la table des repas familiaux, à la suite du riz ou d’un bouillon dashi, les arômes de céréale, de noisette et de légère salinité créent une palette réconfortante, idéale pour apaiser le palais après un plat relevé ou en simple pause méditative. Il s’accorde merveilleusement à la cuisine nippone la plus humble, mais aussi aux instants de fête ; le Genmaicha est d’ailleurs au cœur de certains rituels du Nouvel An, où il se mêle parfois à l’umeboshi (prune séchée et salée).
Ce thé doit une grande partie de son attrait à son accessibilité : avec une théine modérée et beaucoup moins d’astringence qu’un sencha pur, il se boit sans heurt, même en soirée. Cela explique pourquoi il a si bien voyagé : au fil du XXe siècle, le Genmaicha a quitté le Japon, porté par les mouvements migratoires, l’ouverture culinaire internationale, puis la vogue du naturel vers la fin du siècle. Les premières maisons de thé européennes à le revendiquer furent les grandes institutions françaises (à Paris notamment), et il conquit progressivement chefs étoilés et sommeliers du goût, séduits par ce profil unique où le végétal fusionne au toasté. Aujourd’hui, il est dégusté dans le monde entier : en Europe, son succès s’enracine dans la quête d’alternatives plus digestes et réconfortantes aux thés traditionnels, et dans la fascination pour l’esthétique culinaire japonaise.
Ce que beaucoup ignorent encore, c’est que le Genmaicha est aussi un thé “qui s’écoute”. Lors de l’infusion, certains grains de riz soufflés éclatent en surface avec un léger crépitement, rappelant les foyers d’autrefois et les cuisines familiales où l’on grillait le riz à feu nu. Ce son ténu, presque intime, fait partie du rituel : il annonce la rondeur à venir et relie le buveur à un Japon domestique, humble, chaleureux. Le Genmaicha n’est pas seulement une saveur, c’est une atmosphère, une mémoire sonore et gustative liée au quotidien du peuple japonais.
Accords mets et thés
Si le Genmaicha se déguste volontiers sur tout un repas salé, il est tout à fait étonnant avec une douceur au goûter. Cousin du brownie, le blondie, aux noix de pécan torréfiées et éclats de chocolat blanc, invite à une rencontre sensorielle inattendue… La pâte beurrée, moelleuse et caramélisée, sublime les notes de noisette du thé, amplifiant à chaque bouchée la chaleur céréalière du riz soufflé. Le gras du blondie s’équilibre parfaitement avec la finale légère du thé, coupant la sucrosité sans l’atténuer : la justesse de cet accord tient à la façon dont le thé enveloppe le palais, rafraîchit et relance la gourmandise, pour un duo surprenant.
Recette à base de thé vert Genmaicha
Voici une recette bien élégante, douce, et profondément umami... Le Genmaicha, avec son riz grillé et sa faible astringence, est parfait pour remplacer un bouillon dans un risotto. Il apporte une rondeur céréalière et une note noisettée qui se marie idéalement avec les champignons japonais.
Ingrédients (pour 2 à 3 personnes)
• 2 c. à soupe de thé vert Genmaicha (qualité Uji – Yabukita)
• 700 ml d’eau à 70–75°C (pour faire l’infusion)
• 180 g de riz à risotto (carnaroli ou arborio)
• 1 échalote finement ciselée
• 100 g de shiitakés frais (ou réhydratés)
• 1 c. à soupe d’huile de sésame grillé
• 1 c. à soupe de beurre ou d’huile neutre
• 1 petite poignée de graines de sésame doré
• Sauce soja légère (facultatif)
• Sel (léger), poivre blanc
• Option (plus japonais) : un filet de mirin ou un peu de yuzu en fin de cuisson
Etapes de préparation
Préparation du bouillon Genmaicha : Infusez 2 c. à soupe de Genmaicha dans 700 ml d’eau à 70°C pendant 2–3 minutes., puis filtrez.
Étapes du risotto:
1. Faites revenir les shiitakés dans une noisette de beurre ou un filet d’huile de sésame, puis réservez.
2. Dans la même casserole, faites suer l’échalote à feu doux, ajoutez le riz et cuire 1 min jusqu’à ce qu’il devienne nacré.
3. Préparez la cuisson au bouillon de Genmaicha en incorporant le bouillon louchetée par louchetée, puis mélangez doucement pour obtenir une texture crémeuse. A mi-cuisson, ajoutez les shiitakés, puis ajustez avec un filet de mirin si souhaité.
4. Hors du feu, ajoutez un filet d’huile de sésame grill, assaisonnez légèrement et compensez avec un peu de sauce soja si nécessaire, plutôt qu’avec du sel pur.
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Couleur : Thé vert
Origine : Région d’Uji, Kuyshu, Japon
Cultivar/variété : Yabukita
Région : La région d’origine de ce Genmaicha s’étend sur les collines verdoyantes du hameau d’Ogura, aux portes de la grande ville d’Uji dans la préfecture de Kyoto. Ici, entre rivières et jardins familiaux, se poursuit une tradition ancestrale : ces petits producteurs mêlent le meilleur sencha des coteaux d’Uji à du riz brun local soufflé, profitant d’un terroir brumeux et fertile qui a fait la réputation internationale de cette enclave du thé japonais.
Aspect des feuilles séchées : Longues aiguilles de sencha d’un vert sombre presque lustré, entrelacées de grains de riz brun parfaitement grillés, allant du doré ambré au beige clair. Quelques grains soufflés, d’un blanc éclatant et aérien, ponctuent la composition, créant un contraste gourmand entre végétal et céréale, tout en conservant une harmonie authentique et artisanale.
Infusion : Liqueur jaune clair à vert pâle, limpide et brillante.
Notes de dégustation : Au nez, le Genmaicha charme par ses arômes de céréales chaudes, pop-corn et pain grillé, relevés d’une pointe de fraîcheur herbacée. En bouche, la douceur du riz grillé s’enroule autour de la vivacité du thé : l’ensemble évoque le mochi au four et une noisette délicatement beurrée, tandis qu’une subtile note salée vient réveiller les papilles. Très vite, apparaît l’umami, il enveloppe le palais de sa rondeur gourmande, équilibre la légèreté du sencha et prolonge la finale sur une harmonie douce, enveloppante, presque lactée, où le riz apporte chaleur et le thé, une élégance persistante.
Moment de dégustation : Modérément théiné, le Genmaicha peut être dégusté tout au long de la journée sans risque d’excès de théine ni d’excitation excessive. Son effet est relaxant, tout en apportant un regain d’énergie doux et soutenu.
Méthode de dégustation : Pour révéler toute la richesse du Genmaicha, privilégiez la méthode japonaise avec une théière kyusu : versez une eau à 70°C sur 10 gr de feuilles pour 200 ml, laissez infuser 1 minute. Dégustez dans de petites tasses pour apprécier la douceur, le grillé et l’umami sur plusieurs passages. Ce geste traditionnel, où le thé s’ouvre librement, préserve un équilibre parfait et révèle la subtilité du riz soufflé.
La méthode occidentale, avec une théière classique et une infusion de 2 à 3 minutes à 70 °C, fonctionne aussi très bien pour une grande tasse réconfortante, mais elle sera un peu moins nuancée et délicate que la version à la japonaise. À choisir selon l’envie : authenticité, précision et raffinement avec le kyusu ; convivialité et simplicité à l’occidentale.
Le Genmaicha, incarnation d’un certain art de vivre japonais, plonge ses racines dans les terroirs ancestraux d’Uji, à la lisière de Kyoto, et dans les plaines alluviales de la région d’Akita, d’où provient le riz brun cultivé pour ce mélange unique. Ce thé trouve son origine dans la simplicité rurale du Japon du XVe siècle. Selon la plus célèbre légende, le Genmaicha serait né d’un geste maladroit d’un certain Genmai, serviteur qui laissa tomber des grains de riz dans la tasse de son maître… Episode tragique et fondateur : la saveur issue de ce hasard conquit à tel point les convives qu’elle donna son nom au breuvage, désormais thé de Genmai.
Bien au-delà du mythe, l’histoire réelle du Genmaicha s’inscrit dans la culture populaire japonaise. À l’époque féodale, sans accès aux grands crus réservés à l’aristocratie et aux temples, le peuple, les fermiers et les artisans ajoutaient du riz grillé à leur thé vert pour en prolonger la douceur, le rendre plus nourrissant. Le riz utilisé, traditionnellement un riz brun à grain court d’Akita ou de la plaine du Koshihikari, est soigneusement torréfié, puis mélangé à de jeunes feuilles de sencha localement récoltées dans les collines d’Uji. Cette alliance entre deux ingrédients paysans, tous deux symboles de la terre et du travail des hommes, est devenue un emblème de convivialité et de modestie gourmande.
Le Genmaicha, d’abord surnommé « thé des pauvres », accompagne aujourd’hui la vie quotidienne dans les foyers japonais. On le déguste chaud, à toute heure, dans de petites tasses. Sur la table des repas familiaux, à la suite du riz ou d’un bouillon dashi, les arômes de céréale, de noisette et de légère salinité créent une palette réconfortante, idéale pour apaiser le palais après un plat relevé ou en simple pause méditative. Il s’accorde merveilleusement à la cuisine nippone la plus humble, mais aussi aux instants de fête ; le Genmaicha est d’ailleurs au cœur de certains rituels du Nouvel An, où il se mêle parfois à l’umeboshi (prune séchée et salée).
Ce thé doit une grande partie de son attrait à son accessibilité : avec une théine modérée et beaucoup moins d’astringence qu’un sencha pur, il se boit sans heurt, même en soirée. Cela explique pourquoi il a si bien voyagé : au fil du XXe siècle, le Genmaicha a quitté le Japon, porté par les mouvements migratoires, l’ouverture culinaire internationale, puis la vogue du naturel vers la fin du siècle. Les premières maisons de thé européennes à le revendiquer furent les grandes institutions françaises (à Paris notamment), et il conquit progressivement chefs étoilés et sommeliers du goût, séduits par ce profil unique où le végétal fusionne au toasté. Aujourd’hui, il est dégusté dans le monde entier : en Europe, son succès s’enracine dans la quête d’alternatives plus digestes et réconfortantes aux thés traditionnels, et dans la fascination pour l’esthétique culinaire japonaise.
Ce que beaucoup ignorent encore, c’est que le Genmaicha est aussi un thé “qui s’écoute”. Lors de l’infusion, certains grains de riz soufflés éclatent en surface avec un léger crépitement, rappelant les foyers d’autrefois et les cuisines familiales où l’on grillait le riz à feu nu. Ce son ténu, presque intime, fait partie du rituel : il annonce la rondeur à venir et relie le buveur à un Japon domestique, humble, chaleureux. Le Genmaicha n’est pas seulement une saveur, c’est une atmosphère, une mémoire sonore et gustative liée au quotidien du peuple japonais.
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Le supplément d’âme Betjeman & Barton
Surprenant et délicatement salé, le genmaicha nous offre une palette aromatique vibrante, qui bouscule nos papilles.
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Excellent !
J'aime beaucoup ce thé. J'en ai toujours à portée de main !
Chère cliente,
Nous sommes heureux de lire que le Japon Genmaicha fait partie de vos thés préférés !

