
Thé vert japonais Gyokuro
Thé Japon subtil et raffiné

Thé vert japonais Gyokuro
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Couleur : Thé vert
Origine : Shirakawa, région d’Uji, préfecture de Kyoto, Japon
Cultivar/variété : Yabukita
Région : Notre Gyokuro provient de Shirakawa, enclave prestigieuse nichée dans les vallées de l'arrière-pays d'Uji, à Kyoto. Sur les versants doux s'étirant entre 200 et 500 mètres d'altitude, les théiers prospèrent dans un microclimat unique, façonné par les brumes matinales de la rivière Uji et ses affluents. Ces jardins historiques, cultivés sur de petites parcelles familiales depuis des siècles, produisent une fraction infime du Gyokuro japonais. Ici, chaque feuille naît de l'obscurité maîtrisée, dans le silence des vallées, loin de la modernité. Shirakawa demeure le sanctuaire confidentiel où l'excellence du grand cru s'épanouit en sérénité.
Aspect des feuilles séchées : Les feuilles du Gyokuro sont des aiguilles d'une finesse extrême, d'une belle teinte vert émeraude éclatante et brillante.
Infusion : Liqueur d'une délicate teinte jade clair à vert doux, cristalline et translucide, baignée d'une luminosité presque nacrée.
Notes de dégustation : Au nez, s'exhale d'abord une fraîcheur végétale soutenue : herbe fraîchement tondue, verdeur humide de feuillage sous les brumes matinales, murmure de chlorophylle vivante. En bouche surgit une attaque délicatement sucrée, presque confite, suivie d'une symphonie de saveurs : umami onctueux et persistant, notes de nori marin, douceur de noisette grillée, pointe d'algue wakamé iodée. À cela s'ajoutent des nuances herbacées rustiques qui s'harmonisent avec l'ensemble, ancrant le Gyokuro dans sa terre d'Uji. La finale s'éternise, veloutée, d'une rondeur moelleuse et d'une persistance végétale douce. Nul astringence brûlante, mais un équilibre divin entre intensité et délicatesse herbacée. L'umami, magnifié par les trois semaines d'ombrage, forme la signature absolue du terroir.
Moment de dégustation : Hautement théiné, le Gyokuro s'apprécie en toute sérénité le matin ou en début d'après-midi.
Méthode de dégustation : Pour apprécier pleinement le Gyokuro dans son esprit le plus pur, privilégiez l'infusion traditionnelle : 4 à 5 g de feuilles dans un kyusu de porcelaine, avec une eau tempérée, jamais plus de 80°C. Versez d'abord quelques gouttes sur les feuilles, laissez-les respirer quelques secondes, puis complétez l'infusion. Le premier service, de 1 à 2 minutes, révèle les notes végétales et umami. La dégustation à l'occidentale avec un plus grand volume d’eau offrira une expérience plus douce et nuancée.
Le Gyokuro porte un nom, « Rosée de Jade », qui sonne comme une révélation. Ce n’est pas un simple thé, mais un grand cru d’ombre, un secret d’Uji qui ne se dévoile jamais en plein jour. Il apparaît comme une lueur dorée dans la pénombre, une danse voluptueuse où la lumière raréfiée sculpte la perfection.
Pendant trois semaines avant la récolte, les théiers d'Uji sont recouverts de nattes de paille de riz ou de voiles noirs. Dans cette obscurité presque totale, un miracle s’opère : privés de lumière, les théiers suractivent leur chlorophylle pour capter les moindres photons, tandis que les cellules se saturent d’acides aminés, dont la théanine, cette essence rare qui donne l’umami soyeux. L’amertume reflue. L’ombre devient atelier d’orfèvre, où se forge un thé aussi précieux qu’un joyau.
À Uji, berceau de cette tradition depuis le XVe siècle, chaque geste relève de la haute couture végétale. Les cueilleurs, d’une patience quasi monacale, ne sélectionnent qu’une poignée de feuilles : les jeunes pousses, les deux ou trois premières lamelles d’émeraude, et le bourgeon terminal, le « shinme », véritable sceau du destin du Gyokuro. La vapeur fixe instantanément leur éclat, puis vient le roulage, geste d’une précision élégante, qui façonne la feuille en fines aiguilles. Enfin, un séchage délicat révèle cette texture légèrement rugueuse, promesse de profondeur.
Au Japon, le Gyokuro dépasse la notion même de thé. C’est une offrande, un geste réservé aux grandes occasions, l’équivalent d’un champagne millésimé ou d’un saké d’empereur. Le servir revient à déclarer : « Je t’offre le sommet de ma terre, le meilleur de ma maison. » Dans les porcelaines blanches, les mouvements deviennent si lents, si gracieux, qu’ils ressemblent à une liturgie. Le premier service, réservé à l’hôte de plus haut rang, est un privilège. Les suivants dévoilent d’autres facettes de la même feuille, comme autant de chapitres d’un même poème.
Sa théine, abondante mais noble, éclaire plus qu’elle n’agite : une lumière intérieure, une énergie calme, presque méditative. On le savoure loin du bruit, dans une posture de recueillement, comme on déguste un très vieux cognac ou un grand vin blanc de tension.
Pour les palais européens, souvent habitués à réduire les thés verts japonais à une verdeur un peu austère, le Gyokuro se dévoile comme une véritable révélation sensorielle. En bouche, c’est une goutte de velours, une douceur marine, une caresse saline, une longueur d’umami qui surprend puis captive. Cette cinquième saveur, encore récente dans notre culture culinaire, suscite curiosité et fascination. Elle s’accorde à merveille avec la gastronomie moderne, avec cette recherche d’émotions pures et de goûts essentiels. Peu à peu, le Gyokuro conquiert nos tables comme l’ont fait avant lui les grands vins japonais ou la haute cuisine nippone : par sa précision, sa profondeur, son évidence.
Accords mets et thés
Pour une communion d’umami absolu, mariez des tagliatelles fraiches à la truffe blanche d'Alba au Gyokuro de Shirakawa. Les pâtes révèlent leur richesse tandis que les lamelles de truffe exhalent leur parfum terrien, presque animal. Le Gyokuro, dégusté à 45°C, apaise cette intensité par sa douceur délicate et sa verdeur herbacée. L'umami profond du thé dialogue avec celui, voluptueux, de la truffe ; la théanine apaise, tandis que les notes marines subtiles du Gyokuro contrastent subtilement avec l'essence terrestre du champignon. Finale moelleuse, persistance élégante : deux trésors qui s'honorent mutuellement.
Recette à base de thé vert Gyokuro
Après avoir dégusté le Gyokuro, les feuilles délicates conservent toute leur saveur. Disposez-les dans une assiette en porcelaine blanche. Leur texture tendre rappelle l'épinard ou les jeunes pousses de pois fraîchement étuvées. Arrosez d'un trait d'huile de sésame grillé, d'une larme de vinaigre de riz et de quelques gouttes de sauce soja. Parsemez généreusement de fleur de sel noir et d'une pincée de sésame blanc. Ces feuilles offrent une seconde vie : umami persistant, saveur herbacée apaisante, douceur végétale. Un geste japonais intemporel, où chaque feuille devient méditation gustative.
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Couleur : Thé vert
Origine : Shirakawa, région d’Uji, préfecture de Kyoto, Japon
Cultivar/variété : Yabukita
Région : Notre Gyokuro provient de Shirakawa, enclave prestigieuse nichée dans les vallées de l'arrière-pays d'Uji, à Kyoto. Sur les versants doux s'étirant entre 200 et 500 mètres d'altitude, les théiers prospèrent dans un microclimat unique, façonné par les brumes matinales de la rivière Uji et ses affluents. Ces jardins historiques, cultivés sur de petites parcelles familiales depuis des siècles, produisent une fraction infime du Gyokuro japonais. Ici, chaque feuille naît de l'obscurité maîtrisée, dans le silence des vallées, loin de la modernité. Shirakawa demeure le sanctuaire confidentiel où l'excellence du grand cru s'épanouit en sérénité.
Aspect des feuilles séchées : Les feuilles du Gyokuro sont des aiguilles d'une finesse extrême, d'une belle teinte vert émeraude éclatante et brillante.
Infusion : Liqueur d'une délicate teinte jade clair à vert doux, cristalline et translucide, baignée d'une luminosité presque nacrée.
Notes de dégustation : Au nez, s'exhale d'abord une fraîcheur végétale soutenue : herbe fraîchement tondue, verdeur humide de feuillage sous les brumes matinales, murmure de chlorophylle vivante. En bouche surgit une attaque délicatement sucrée, presque confite, suivie d'une symphonie de saveurs : umami onctueux et persistant, notes de nori marin, douceur de noisette grillée, pointe d'algue wakamé iodée. À cela s'ajoutent des nuances herbacées rustiques qui s'harmonisent avec l'ensemble, ancrant le Gyokuro dans sa terre d'Uji. La finale s'éternise, veloutée, d'une rondeur moelleuse et d'une persistance végétale douce. Nul astringence brûlante, mais un équilibre divin entre intensité et délicatesse herbacée. L'umami, magnifié par les trois semaines d'ombrage, forme la signature absolue du terroir.
Moment de dégustation : Hautement théiné, le Gyokuro s'apprécie en toute sérénité le matin ou en début d'après-midi.
Méthode de dégustation : Pour apprécier pleinement le Gyokuro dans son esprit le plus pur, privilégiez l'infusion traditionnelle : 4 à 5 g de feuilles dans un kyusu de porcelaine, avec une eau tempérée, jamais plus de 80°C. Versez d'abord quelques gouttes sur les feuilles, laissez-les respirer quelques secondes, puis complétez l'infusion. Le premier service, de 1 à 2 minutes, révèle les notes végétales et umami. La dégustation à l'occidentale avec un plus grand volume d’eau offrira une expérience plus douce et nuancée.
Le Gyokuro porte un nom, « Rosée de Jade », qui sonne comme une révélation. Ce n’est pas un simple thé, mais un grand cru d’ombre, un secret d’Uji qui ne se dévoile jamais en plein jour. Il apparaît comme une lueur dorée dans la pénombre, une danse voluptueuse où la lumière raréfiée sculpte la perfection.
Pendant trois semaines avant la récolte, les théiers d'Uji sont recouverts de nattes de paille de riz ou de voiles noirs. Dans cette obscurité presque totale, un miracle s’opère : privés de lumière, les théiers suractivent leur chlorophylle pour capter les moindres photons, tandis que les cellules se saturent d’acides aminés, dont la théanine, cette essence rare qui donne l’umami soyeux. L’amertume reflue. L’ombre devient atelier d’orfèvre, où se forge un thé aussi précieux qu’un joyau.
À Uji, berceau de cette tradition depuis le XVe siècle, chaque geste relève de la haute couture végétale. Les cueilleurs, d’une patience quasi monacale, ne sélectionnent qu’une poignée de feuilles : les jeunes pousses, les deux ou trois premières lamelles d’émeraude, et le bourgeon terminal, le « shinme », véritable sceau du destin du Gyokuro. La vapeur fixe instantanément leur éclat, puis vient le roulage, geste d’une précision élégante, qui façonne la feuille en fines aiguilles. Enfin, un séchage délicat révèle cette texture légèrement rugueuse, promesse de profondeur.
Au Japon, le Gyokuro dépasse la notion même de thé. C’est une offrande, un geste réservé aux grandes occasions, l’équivalent d’un champagne millésimé ou d’un saké d’empereur. Le servir revient à déclarer : « Je t’offre le sommet de ma terre, le meilleur de ma maison. » Dans les porcelaines blanches, les mouvements deviennent si lents, si gracieux, qu’ils ressemblent à une liturgie. Le premier service, réservé à l’hôte de plus haut rang, est un privilège. Les suivants dévoilent d’autres facettes de la même feuille, comme autant de chapitres d’un même poème.
Sa théine, abondante mais noble, éclaire plus qu’elle n’agite : une lumière intérieure, une énergie calme, presque méditative. On le savoure loin du bruit, dans une posture de recueillement, comme on déguste un très vieux cognac ou un grand vin blanc de tension.
Pour les palais européens, souvent habitués à réduire les thés verts japonais à une verdeur un peu austère, le Gyokuro se dévoile comme une véritable révélation sensorielle. En bouche, c’est une goutte de velours, une douceur marine, une caresse saline, une longueur d’umami qui surprend puis captive. Cette cinquième saveur, encore récente dans notre culture culinaire, suscite curiosité et fascination. Elle s’accorde à merveille avec la gastronomie moderne, avec cette recherche d’émotions pures et de goûts essentiels. Peu à peu, le Gyokuro conquiert nos tables comme l’ont fait avant lui les grands vins japonais ou la haute cuisine nippone : par sa précision, sa profondeur, son évidence.
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Le supplément d’âme Betjeman & Barton
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