
Thé noir chinois Pu-Er Can Huang
Thé Chine aux notes fortes de sous-bois humides

Thé noir chinois Pu-Er Can Huang
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Couleur : Thé sombre cuit (Pu-Er)
Origine : Région de Lincang, province du Yunnan, Chine.
Région : Le Pu-Er Can Huang provient de la région de Lincang, au nord-ouest de la province du Yunnan. Cette zone montagneuse et reculée, traversée par le fleuve Lancang (Mékong), abrite de nombreux arbres à thé ancestraux cultivés en agriculture naturelle. Lincang est l'une des trois grandes régions productrices de Pu-Er, réputée pour la puissance et la minéralité de ses thés. Les conditions climatiques, alternance de moussons subtropicales et d'air sec des montagnes, altitude élevée, sols riches confèrent aux thés de cette région un caractère sauvage et robuste.
Aspect des feuilles séchées : Feuilles de taille moyenne de teinte brun-cuivré.
Infusion : Liqueur rousse aux reflets ambrés, robe brillante et lumineuse, légèrement plus claire que celle d'un Pu-Er classique.
Notes de dégustation : Au nez, une fraîcheur végétale s'impose d'emblée, accompagnée de notes de sous-bois humides, de champignons séchés et de bois, sans lourdeur. En bouche, l'attaque est ronde et douce, dénuée d'amertume. Le Can Huang offre une liqueur souple avec des nuances florales délicates (orchidée sauvage) et de touches fruitées subtiles et acidulées. Une légère astringence minérale structure l'ensemble avec élégance.
Méthode de dégustation : Pour déguster le Can Huang, privilégiez la méthode « Gong Fu Cha » avec un Gaiwan (théière-tasse en porcelaine avec couvercle) ou une petite théière de 150 ml. Dosez 3 à 4 grammes de feuilles pour 150 ml d'eau à 95°C, en effectuant plusieurs infusions courtes de 15 à 20 secondes chacune, le couvercle permettant de contrôler précisément la température et d'observer l'évolution de la liqueur. Servez dans de petites tasses de 30 à 50 ml, permettant au liquide sombre de tapisser généreusement le palais d'une chaleur enveloppante.
Moment de dégustation : Thé polyvalent idéal pour toute la journée, du petit-déjeuner au soir. Sa faible teneur en théine et son absence totale d'amertume en font un Pu-Er du quotidien par excellence.
Le Can Huang est un excellent compagnon pour découvrir l'univers des Pu-Er, tant il offre une accessibilité rare. Là où certains thés sombres peuvent déconcerter les palais débutants, lui séduit par sa douceur immédiate et sa rondeur limpide. Nul besoin de maîtriser le gong fu cha pour l’apprécier : il se laisse aborder simplement, à l’occidentale, avec une théière, une tasse, et une eau à 90 °C.
Cette facilité d’approche n’enlève rien à sa profondeur. Le Can Huang demeure une véritable invitation au voyage, un élixir qui porte en lui la mémoire de la terre ancienne et les mystères du Yunnan. Né au centre-sud de cette province mythique, il puise son identité dans des montagnes où les plus vieux théiers du monde, les « gushu », se dressent encore comme des sentinelles millénaires, gardiennes silencieuses d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
Car l’univers du Pu-Er, à lui seul, forme un continent. On dit qu’il existe presque autant de Pu-Er que de villages dans le Yunnan. Chaque vallée, chaque forêt, chaque communauté Dai, Bulang ou Hani façonne un thé au caractère propre : sols, altitude, âge des arbres, gestes ancestraux et microclimats dessinent des nuances infinies. Entre Pu-Er crus (sheng), cuits (shou), jeunes ou mûrs, floraux, terriens ou épicés, la diversité est vertigineuse. Dans cette mosaïque, le Can Huang exprime une voix singulière, à la fois rare, harmonieuse et profondément enracinée dans un terroir préservé.
Son nom lui-même raconte une histoire. « Huang » signifie « jaune », couleur sacrée en Chine, associée à l’Empereur Jaune, figure fondatrice de la civilisation, mais aussi à la terre nourricière et à la prospérité. Ce jaune évoque ici la noblesse et l’élégance des thés destinés autrefois aux élites. « Can », souvent traduit par « simplicité » ou « pureté », renvoie quant à lui à l’authenticité des feuilles et à la franchise du terroir.
Enfin, ses caractéristiques en font un Pu-Er cuit façonné selon la méthode Wo Dui, une fermentation maîtrisée qui transforme patiemment les feuilles en un velours sombre, distinct des Pu-Er crus plus végétaux et astringents. Cette post-fermentation accomplie développe une matière profonde et une palette aromatique feutrée, évoquant le sous-bois, le cuir patiné ou parfois les fruits confits. Sa rondeur en fait un thé comparable aux beaux vins de Bourgogne : enveloppant, dense, sans amertume ni rudesse, il offre une profondeur sereine qui accompagne le dégustateur plutôt qu’elle ne le bouscule.
Accords mets et thés
Le Can Huang s'accorde bien avec un velouté de shiitakes poêlés. Ses arômes boisés épousent l'umami intense du champignon asiatique, tandis que sa rondeur enveloppante transcende la richesse crémeuse du plat. Complétez avec du gingembre frais râpé, une pointe de sauce tamari et des germes de soja croquants pour la fraicheur et les notes exotiques. Cette symphonie révèle la polyvalence culinaire du Can Huang au-delà de la tasse, conviant le palais à un voyage sensoriel inattendu.
Recette à base de thé noir de Pu-Er Can Huang
Sur la Route du Thé, les caravaniers chinois versaient leur précieux Pu-Er dans les bouillons pour préserver leur vitalité pendant leur long voyage. Voici une recette contemporaine inspirée de cette tradition oubliée : infusez quelques grammes de Can Huang dans de l’eau frémissante pendant quelques minutes, pour libérer un nectar de terre et d'umami ancestral. Versez cette liqueur sur des crevettes royales poêlées et quelques feuilles de bok-choy fondant. Finalisez avec ciboule et sésame grillé. La richesse boisée du Pu-Er magnifie l'iode délicate des crevettes, transformant chaque bouchée en voyage sensoriel aux confins de l'Asie.
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Couleur : Thé sombre cuit (Pu-Er)
Origine : Région de Lincang, province du Yunnan, Chine.
Région : Le Pu-Er Can Huang provient de la région de Lincang, au nord-ouest de la province du Yunnan. Cette zone montagneuse et reculée, traversée par le fleuve Lancang (Mékong), abrite de nombreux arbres à thé ancestraux cultivés en agriculture naturelle. Lincang est l'une des trois grandes régions productrices de Pu-Er, réputée pour la puissance et la minéralité de ses thés. Les conditions climatiques, alternance de moussons subtropicales et d'air sec des montagnes, altitude élevée, sols riches confèrent aux thés de cette région un caractère sauvage et robuste.
Aspect des feuilles séchées : Feuilles de taille moyenne de teinte brun-cuivré.
Infusion : Liqueur rousse aux reflets ambrés, robe brillante et lumineuse, légèrement plus claire que celle d'un Pu-Er classique.
Notes de dégustation : Au nez, une fraîcheur végétale s'impose d'emblée, accompagnée de notes de sous-bois humides, de champignons séchés et de bois, sans lourdeur. En bouche, l'attaque est ronde et douce, dénuée d'amertume. Le Can Huang offre une liqueur souple avec des nuances florales délicates (orchidée sauvage) et de touches fruitées subtiles et acidulées. Une légère astringence minérale structure l'ensemble avec élégance.
Méthode de dégustation : Pour déguster le Can Huang, privilégiez la méthode « Gong Fu Cha » avec un Gaiwan (théière-tasse en porcelaine avec couvercle) ou une petite théière de 150 ml. Dosez 3 à 4 grammes de feuilles pour 150 ml d'eau à 95°C, en effectuant plusieurs infusions courtes de 15 à 20 secondes chacune, le couvercle permettant de contrôler précisément la température et d'observer l'évolution de la liqueur. Servez dans de petites tasses de 30 à 50 ml, permettant au liquide sombre de tapisser généreusement le palais d'une chaleur enveloppante.
Moment de dégustation : Thé polyvalent idéal pour toute la journée, du petit-déjeuner au soir. Sa faible teneur en théine et son absence totale d'amertume en font un Pu-Er du quotidien par excellence.
Le Can Huang est un excellent compagnon pour découvrir l'univers des Pu-Er, tant il offre une accessibilité rare. Là où certains thés sombres peuvent déconcerter les palais débutants, lui séduit par sa douceur immédiate et sa rondeur limpide. Nul besoin de maîtriser le gong fu cha pour l’apprécier : il se laisse aborder simplement, à l’occidentale, avec une théière, une tasse, et une eau à 90 °C.
Cette facilité d’approche n’enlève rien à sa profondeur. Le Can Huang demeure une véritable invitation au voyage, un élixir qui porte en lui la mémoire de la terre ancienne et les mystères du Yunnan. Né au centre-sud de cette province mythique, il puise son identité dans des montagnes où les plus vieux théiers du monde, les « gushu », se dressent encore comme des sentinelles millénaires, gardiennes silencieuses d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
Car l’univers du Pu-Er, à lui seul, forme un continent. On dit qu’il existe presque autant de Pu-Er que de villages dans le Yunnan. Chaque vallée, chaque forêt, chaque communauté Dai, Bulang ou Hani façonne un thé au caractère propre : sols, altitude, âge des arbres, gestes ancestraux et microclimats dessinent des nuances infinies. Entre Pu-Er crus (sheng), cuits (shou), jeunes ou mûrs, floraux, terriens ou épicés, la diversité est vertigineuse. Dans cette mosaïque, le Can Huang exprime une voix singulière, à la fois rare, harmonieuse et profondément enracinée dans un terroir préservé.
Son nom lui-même raconte une histoire. « Huang » signifie « jaune », couleur sacrée en Chine, associée à l’Empereur Jaune, figure fondatrice de la civilisation, mais aussi à la terre nourricière et à la prospérité. Ce jaune évoque ici la noblesse et l’élégance des thés destinés autrefois aux élites. « Can », souvent traduit par « simplicité » ou « pureté », renvoie quant à lui à l’authenticité des feuilles et à la franchise du terroir.
Enfin, ses caractéristiques en font un Pu-Er cuit façonné selon la méthode Wo Dui, une fermentation maîtrisée qui transforme patiemment les feuilles en un velours sombre, distinct des Pu-Er crus plus végétaux et astringents. Cette post-fermentation accomplie développe une matière profonde et une palette aromatique feutrée, évoquant le sous-bois, le cuir patiné ou parfois les fruits confits. Sa rondeur en fait un thé comparable aux beaux vins de Bourgogne : enveloppant, dense, sans amertume ni rudesse, il offre une profondeur sereine qui accompagne le dégustateur plutôt qu’elle ne le bouscule.
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Le supplément d’âme Betjeman & Barton
Une porte d’entrée magistrale dans le fascinant monde des thés fermentés avec élégance et douceur.
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