
Thé vert japonais Tamaryokucha
Thé Japon vert doux et aromatique

Thé vert japonais Tamaryokucha
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Couleur : Thé vert
Origine : Ureshino, préfecture de Saga, île de Kyushu, Japon
Cultivar/variété : Saemidori
Région : Ureshino est une bourgade thermale lovée au sud-ouest de la préfecture de Saga, sur l'île volcanique de Kyushu. Les collines ondulantes aux alentours, entre 150 et 550 mètres d'altitude, jouissent d'un contraste thermique idéal : journées tempérées par les brises maritimes de Kyushu, nuits fraîches qui stressent délicatement les théiers. Au petit matin, d'épaisses nappes de brouillard enveloppent les versants, caressant les feuilles d'une humidité bénéfique qui intensifie leurs arômes. Les sols, enrichis par les anciennes activités volcaniques de la région, confèrent aux thés d'Ureshino une minéralité singulière. Ici, des familles de producteurs perpétuent depuis des générations un savoir-faire artisanal, faisant d'Ureshino l'écrin confidentiel du Tamaryokucha.
Aspect des feuilles séchées : Les feuilles du Tamaryokucha dévoilent leur singularité au premier regard : d'élégantes virgules torsadées, enroulées sur elles-mêmes telles de petites coquilles ou perles de jade vert sombre. Cette forme caractéristique, à laquelle le thé doit son nom « boule de thé vert » témoigne d'un procédé de roulage unique qui préserve l'intensité de leur couleur.
Infusion : Liqueur d'un vert tendre et lumineux, parfois nuancé de reflets jaune pâle, d'une belle limpidité.
Notes de dégustation : Au nez s'exhale une fraîcheur végétale aérienne, portée par des effluves d'herbes fraîchement coupées, de légères notes fruitées d'agrumes (citron vert, parfois touche de bergamote) et une discrète brise iodée caractéristique des thés de Kyushu. En bouche, l'attaque révèle une texture veloutée, presque beurrée, sans la moindre astringence. S'épanouit ensuite un umami subtil et modéré, moins puissant que celui du Gyokuro, accompagné de notes de noisette, de noix fraîche, et d'une légère touche végétale évoquant l'épinard ou les jeunes pousses de légumes verts. La finale, d'une rondeur moelleuse, s'étire doucement avec des réminiscences florales discrètes et une fraîcheur persistante.
Moment de dégustation : Modérément théiné, le Tamaryokucha se savoure aussi bien au réveil qu'en fin d'après-midi, moment de pause douce et réconfortante.
Méthode de dégustation : Pour révéler toute la finesse du Tamaryokucha, utilisez 2,5 g de feuilles pour 100 ml d'eau filtrée, à 70-75°C. La première infusion, d'une minute environ, libère les notes sucrées et fruitées. Réduisez le temps de la deuxième infusion à 30 secondes, les feuilles ayant absorbé l'eau et délivrant aussitôt leurs arômes. Une troisième infusion, d'une minute, offre des nuances plus végétales. Le Tamaryokucha se prête également à merveille à l'infusion à froid : 10 g de feuilles pour 1 litre d'eau à température ambiante, 10 heures au réfrigérateur, pour une liqueur cristalline, désaltérante et suavement sucrée.
Rare et iconoclaste, le Tamaryokucha est l’une des pépites originales des thés vert japonais ; un thé qui refuserait les frontières, qui danserait entre deux mondes sans jamais se renier complètement. Car lui seul incarne cette alchimie singulière : la délicatesse étuvée du Japon épousant l'audace torréfiée de la Chine, dans une pirouette aromatique qui déjoue les classifications.
Au tournant du XXe siècle, alors que le Japon rêvait de conquérir les marchés mondiaux, un paradoxe tourmentait les producteurs de Kyushu. Leurs thés verts, si raffinés, demeuraient éclipsés par une présence chinoise dominante : le Gunpowder légendaire, aux feuilles roulées en billes, séduisait marchands russes et négociants occidentaux. Comment rivaliser ? Comment exporter sans renier la nature profonde du thé japonais ?
C'est là que germa l'idée d'un compromis quasi-hérétique, d'une transgression délibérée et brillante : pourquoi ne pas marier l'étuvage japonais (ce procédé noble et ancestral qui fige la chlorophylle à la vapeur) avec un roulage à la chinoise, cette torsion en spirale qui confère au thé sa mystérieuse rondeur ? Ainsi naquit le tamaryokucha, thé étuvé mais ressemblant trait pour trait aux feuilles coquilles ou enroulées des verts de Chine. Un thé rebelle, qui refuse les dogmes, qui se joue des frontières.
À Ureshino, terre théicole depuis plus de six siècles, les artisans embrassent cette révolution silencieuse avec passion. Dès la cueillette des premières pousses printanières, les feuilles sont saisies à la vapeur brûlante, comme le veut la tradition japonaise, ce geste qui préserve la fraîcheur, la douceur, cette luminosité jade caractéristique. Mais là où le Sencha aurait poursuivi son destin en aiguilles fines et épurées, le Tamaryokucha emprunte une route détournée. Les feuilles, encore chaudes et souples, sont enroulées en forme de virgule, de petite perle enroulée sur elle-même. C'est cette torsion qui signe son identité.
Le séchage qui suit, plus robuste, plus intense que celui du Sencha, apporte la dernière touche d'originalité. C'est là, dans cette chauffe finale en tambour, que naît cette légère touche de torréfaction, cette rondeur chaude et enveloppante qui le rapproche, furtivement, de certains verts chinois, tout en restant viscéralement japonais. Pas de grillé agressif, pas d'amertume brûlante, mais une chaleur délicate, une profondeur inattendue, comme si le Tamaryokucha gardait en mémoire un voyage jamais accompli, une rébellion jamais totalement assumée.
Aujourd'hui, le Tamaryokucha reste cette curiosité enchantée du monde du thé : moins de 2% de la production japonaise lui est consacrée. Ureshino et les régions voisines de Nagasaki, Miyazaki et Kumamoto en demeurent les maîtres incontestés. Pour les connaisseurs, ce thé représente une porte d'entrée délicate vers la complexité japonaise : accessible, doux et porteur d'une sophistication latente. C'est un thé pour ceux qui aiment les nuances, les gestes détournés, les traditions qui osent se questionner.
Déguster un Tamaryokucha d'Ureshino, c'est tenir entre ses mains l'histoire d'une transgression raffinée ; ce moment où l'Orient et l'Occident se rencontrent sur un plateau de thé, où deux mondes s'étreignent sans se renier, dans une danse silencieuse et éternelle.
Accords mets et thés
Pour un accord d'une élégance toute française, mariez le Tamaryokucha d'Ureshino à un filet de sole meunière, sa chair nacrée nappée d'un beurre noisette frémissant, parsemé de quelques câpres et d'un filet de citron. La rondeur beurrée du thé entre en résonance avec le beurre doré de la cuisson, tandis que ses notes de noisette prolongent la saveur caramélisée des sucs. La fraîcheur végétale du Tamaryokucha, subtilement citronnée, vient équilibrer la richesse du plat. Servi à 70°C, le thé déploie sa douceur enveloppante sans jamais écraser la délicatesse du poisson. Un accord classique revisité, où la grande cuisine française dialogue avec la finesse japonaise.
Cocktail à base de thé vert Tamaryokucha
Pour une dégustation d’une grande pureté, préparez le Tamaryokucha à la mode Kōridashi. Dans un verre en cristal, disposez 5 grammes de feuilles sur de l'eau fraîche. Posez délicatement quelques glaçons d’eau de source, qui fondront lentement, goutte à goutte, pendant quarante-cinq minutes à deux heures. Regardez la glace se transformer en nectar, le liquide passer du translucide au jade pâle. Aucune infusion plus douce n'existe : les feuilles livrent leur rondeur beurrée, leurs notes de noisette grillée, sans la moindre astringence. Après filtration, savourez cette liqueur lumineuse, contemplative. Les feuilles réhydratées pourront être infusées une seconde à chaud, ou bien vous serviront de petit trésor végétal pour agrémenter un bouillon dashi.
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Couleur : Thé vert
Origine : Ureshino, préfecture de Saga, île de Kyushu, Japon
Cultivar/variété : Saemidori
Région : Ureshino est une bourgade thermale lovée au sud-ouest de la préfecture de Saga, sur l'île volcanique de Kyushu. Les collines ondulantes aux alentours, entre 150 et 550 mètres d'altitude, jouissent d'un contraste thermique idéal : journées tempérées par les brises maritimes de Kyushu, nuits fraîches qui stressent délicatement les théiers. Au petit matin, d'épaisses nappes de brouillard enveloppent les versants, caressant les feuilles d'une humidité bénéfique qui intensifie leurs arômes. Les sols, enrichis par les anciennes activités volcaniques de la région, confèrent aux thés d'Ureshino une minéralité singulière. Ici, des familles de producteurs perpétuent depuis des générations un savoir-faire artisanal, faisant d'Ureshino l'écrin confidentiel du Tamaryokucha.
Aspect des feuilles séchées : Les feuilles du Tamaryokucha dévoilent leur singularité au premier regard : d'élégantes virgules torsadées, enroulées sur elles-mêmes telles de petites coquilles ou perles de jade vert sombre. Cette forme caractéristique, à laquelle le thé doit son nom « boule de thé vert » témoigne d'un procédé de roulage unique qui préserve l'intensité de leur couleur.
Infusion : Liqueur d'un vert tendre et lumineux, parfois nuancé de reflets jaune pâle, d'une belle limpidité.
Notes de dégustation : Au nez s'exhale une fraîcheur végétale aérienne, portée par des effluves d'herbes fraîchement coupées, de légères notes fruitées d'agrumes (citron vert, parfois touche de bergamote) et une discrète brise iodée caractéristique des thés de Kyushu. En bouche, l'attaque révèle une texture veloutée, presque beurrée, sans la moindre astringence. S'épanouit ensuite un umami subtil et modéré, moins puissant que celui du Gyokuro, accompagné de notes de noisette, de noix fraîche, et d'une légère touche végétale évoquant l'épinard ou les jeunes pousses de légumes verts. La finale, d'une rondeur moelleuse, s'étire doucement avec des réminiscences florales discrètes et une fraîcheur persistante.
Moment de dégustation : Modérément théiné, le Tamaryokucha se savoure aussi bien au réveil qu'en fin d'après-midi, moment de pause douce et réconfortante.
Méthode de dégustation : Pour révéler toute la finesse du Tamaryokucha, utilisez 2,5 g de feuilles pour 100 ml d'eau filtrée, à 70-75°C. La première infusion, d'une minute environ, libère les notes sucrées et fruitées. Réduisez le temps de la deuxième infusion à 30 secondes, les feuilles ayant absorbé l'eau et délivrant aussitôt leurs arômes. Une troisième infusion, d'une minute, offre des nuances plus végétales. Le Tamaryokucha se prête également à merveille à l'infusion à froid : 10 g de feuilles pour 1 litre d'eau à température ambiante, 10 heures au réfrigérateur, pour une liqueur cristalline, désaltérante et suavement sucrée.
Rare et iconoclaste, le Tamaryokucha est l’une des pépites originales des thés vert japonais ; un thé qui refuserait les frontières, qui danserait entre deux mondes sans jamais se renier complètement. Car lui seul incarne cette alchimie singulière : la délicatesse étuvée du Japon épousant l'audace torréfiée de la Chine, dans une pirouette aromatique qui déjoue les classifications.
Au tournant du XXe siècle, alors que le Japon rêvait de conquérir les marchés mondiaux, un paradoxe tourmentait les producteurs de Kyushu. Leurs thés verts, si raffinés, demeuraient éclipsés par une présence chinoise dominante : le Gunpowder légendaire, aux feuilles roulées en billes, séduisait marchands russes et négociants occidentaux. Comment rivaliser ? Comment exporter sans renier la nature profonde du thé japonais ?
C'est là que germa l'idée d'un compromis quasi-hérétique, d'une transgression délibérée et brillante : pourquoi ne pas marier l'étuvage japonais (ce procédé noble et ancestral qui fige la chlorophylle à la vapeur) avec un roulage à la chinoise, cette torsion en spirale qui confère au thé sa mystérieuse rondeur ? Ainsi naquit le tamaryokucha, thé étuvé mais ressemblant trait pour trait aux feuilles coquilles ou enroulées des verts de Chine. Un thé rebelle, qui refuse les dogmes, qui se joue des frontières.
À Ureshino, terre théicole depuis plus de six siècles, les artisans embrassent cette révolution silencieuse avec passion. Dès la cueillette des premières pousses printanières, les feuilles sont saisies à la vapeur brûlante, comme le veut la tradition japonaise, ce geste qui préserve la fraîcheur, la douceur, cette luminosité jade caractéristique. Mais là où le Sencha aurait poursuivi son destin en aiguilles fines et épurées, le Tamaryokucha emprunte une route détournée. Les feuilles, encore chaudes et souples, sont enroulées en forme de virgule, de petite perle enroulée sur elle-même. C'est cette torsion qui signe son identité.
Le séchage qui suit, plus robuste, plus intense que celui du Sencha, apporte la dernière touche d'originalité. C'est là, dans cette chauffe finale en tambour, que naît cette légère touche de torréfaction, cette rondeur chaude et enveloppante qui le rapproche, furtivement, de certains verts chinois, tout en restant viscéralement japonais. Pas de grillé agressif, pas d'amertume brûlante, mais une chaleur délicate, une profondeur inattendue, comme si le Tamaryokucha gardait en mémoire un voyage jamais accompli, une rébellion jamais totalement assumée.
Aujourd'hui, le Tamaryokucha reste cette curiosité enchantée du monde du thé : moins de 2% de la production japonaise lui est consacrée. Ureshino et les régions voisines de Nagasaki, Miyazaki et Kumamoto en demeurent les maîtres incontestés. Pour les connaisseurs, ce thé représente une porte d'entrée délicate vers la complexité japonaise : accessible, doux et porteur d'une sophistication latente. C'est un thé pour ceux qui aiment les nuances, les gestes détournés, les traditions qui osent se questionner.
Déguster un Tamaryokucha d'Ureshino, c'est tenir entre ses mains l'histoire d'une transgression raffinée ; ce moment où l'Orient et l'Occident se rencontrent sur un plateau de thé, où deux mondes s'étreignent sans se renier, dans une danse silencieuse et éternelle.
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Le supplément d’âme Betjeman & Barton
Un joyau rare et précieux né à Kyushu, vibrant entre Chine et Japon, au végétal intense et beurré.
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