Un grand thé n’a besoin que de l’essentiel : la rencontre d’une feuille remarquable et d’un fruit lumineux. De cette alliance naît une tasse qui apaise, qui éveille, qui enchante.
Type de thé
En base, nous trouvons un thé vert de Chine, issu des jardins ancestraux où les théiers s’épanouissent entre brumes matinales et lumière filtrée. Ses longues feuilles, d’un vert profond et soyeux, sont cueillies à la main, puis travaillées selon la méthode traditionnelle : roulées, chauffées, séchées, dans un respect absolu du geste et du goût. En tasse, il révèle une liqueur claire, d’une fraîcheur végétale, douce et légèrement soyeuse.
Notes présentes dans Orangeraie
Le cœur du parfum, c’est l’orange douce. Mais pas n’importe laquelle. Ici, elle n’explose pas : elle s’infuse. D’abord discrète, elle déploie progressivement ses facettes les plus subtiles : des zestes lumineux, presque confits, une note florale caressante, une pointe de pulpe sucrée qui évoque l’orange tout juste pelée, encore tiède de soleil. En bouche, cette orange joue sur les contrastes : fraîche mais ronde, zestée sans amertume, elle tisse un dialogue tendre avec la feuille de thé, dans un accord fluide et sans dissonance. La finale, douce et persistante, laisse une impression presque miellée, comme un souvenir heureux.
Dégustation du thé vert Orangeraie
En bouche, l’attaque est végétale et pleine de vitalité ! Vient ensuite l’orange douce. Une orange d’exception, aux notes à la fois zestées et moelleuses, évoquant la pulpe juteuse d’un fruit mûr, la douceur d’un bonbon acidulé et la vivacité d’une peau râpée. En bouche, elle se déploie avec élégance et retenue, sans jamais écraser le thé : notes florales, écorce légèrement sucrée, et une persistance douce, presque miellée, qui prolonge l’expérience sur le palais.
Le meilleur moment pour déguster Orangeraie
Orangeraie est un thé d’une finesse rare. Il n’en impose pas, il suggère. Il se déguste lentement, idéalement au petit matin, ou à la fin d’un déjeuner léger. On l’aime seul, pour lui laisser tout l’espace, ou accompagné d’un gâteau au yaourt, cheesecake, pudding.
Orange
À la recherche de l’orange idéale
L’orange, dans l’univers du thé, est souvent traitée avec éclat. Parfois trop intense, trop sucrée, trop artificielle. Nous voulions au contraire la version la plus subtile qui soit : celle qui évoque la peau chauffée par le soleil, le zeste que l’on effleure du bout des doigts, la douceur d’un fruit encore tiède cueilli directement sur l’oranger.
C’est dans la plaine fertile de Capua, au nord de Naples, que nous avons trouvé notre perle. Cette région, bordée par les vestiges antiques de Campanie et caressée par les vents du Tyrrhénien, abrite quelques-uns des vergers d’agrumes les plus réputés d’Italie. Ici, l’orange douce (Citrus sinensis) bénéficie d’un terroir volcanique riche, de nuits fraîches et d’un ensoleillement généreux qui lui confèrent une intensité aromatique exceptionnelle.
Un diamant orangé
Notre choix s’est porté sur le Domaine di San Felice, un petit verger familial niché entre oliviers centenaires et haies de laurier, où l’on cultive l’orange douce depuis quatre générations. Récoltée à parfaite maturité, son écorce est traitée selon la méthode ancestrale dite de l’expression à froid : aucun chauffage, aucun solvant, seulement une pression délicate qui préserve toute la complexité de son huile essentielle. C’est cette essence, fraîche et vive, que nous avons mariée à notre thé vert pour créer un accord pur, naturel, sans artifice. Une harmonie à la fois discrète et profonde, comme un murmure d’orangeraie au petit matin.
20290
Un grand thé n’a besoin que de l’essentiel : la rencontre d’une feuille remarquable et d’un fruit lumineux. De cette alliance naît une tasse qui apaise, qui éveille, qui enchante.
Type de thé
En base, nous trouvons un thé vert de Chine, issu des jardins ancestraux où les théiers s’épanouissent entre brumes matinales et lumière filtrée. Ses longues feuilles, d’un vert profond et soyeux, sont cueillies à la main, puis travaillées selon la méthode traditionnelle : roulées, chauffées, séchées, dans un respect absolu du geste et du goût. En tasse, il révèle une liqueur claire, d’une fraîcheur végétale, douce et légèrement soyeuse.
Notes présentes dans Orangeraie
Le cœur du parfum, c’est l’orange douce. Mais pas n’importe laquelle. Ici, elle n’explose pas : elle s’infuse. D’abord discrète, elle déploie progressivement ses facettes les plus subtiles : des zestes lumineux, presque confits, une note florale caressante, une pointe de pulpe sucrée qui évoque l’orange tout juste pelée, encore tiède de soleil. En bouche, cette orange joue sur les contrastes : fraîche mais ronde, zestée sans amertume, elle tisse un dialogue tendre avec la feuille de thé, dans un accord fluide et sans dissonance. La finale, douce et persistante, laisse une impression presque miellée, comme un souvenir heureux.
Dégustation du thé vert Orangeraie
En bouche, l’attaque est végétale et pleine de vitalité ! Vient ensuite l’orange douce. Une orange d’exception, aux notes à la fois zestées et moelleuses, évoquant la pulpe juteuse d’un fruit mûr, la douceur d’un bonbon acidulé et la vivacité d’une peau râpée. En bouche, elle se déploie avec élégance et retenue, sans jamais écraser le thé : notes florales, écorce légèrement sucrée, et une persistance douce, presque miellée, qui prolonge l’expérience sur le palais.
Le meilleur moment pour déguster Orangeraie
Orangeraie est un thé d’une finesse rare. Il n’en impose pas, il suggère. Il se déguste lentement, idéalement au petit matin, ou à la fin d’un déjeuner léger. On l’aime seul, pour lui laisser tout l’espace, ou accompagné d’un gâteau au yaourt, cheesecake, pudding.
Orange
À la recherche de l’orange idéale
L’orange, dans l’univers du thé, est souvent traitée avec éclat. Parfois trop intense, trop sucrée, trop artificielle. Nous voulions au contraire la version la plus subtile qui soit : celle qui évoque la peau chauffée par le soleil, le zeste que l’on effleure du bout des doigts, la douceur d’un fruit encore tiède cueilli directement sur l’oranger.
C’est dans la plaine fertile de Capua, au nord de Naples, que nous avons trouvé notre perle. Cette région, bordée par les vestiges antiques de Campanie et caressée par les vents du Tyrrhénien, abrite quelques-uns des vergers d’agrumes les plus réputés d’Italie. Ici, l’orange douce (Citrus sinensis) bénéficie d’un terroir volcanique riche, de nuits fraîches et d’un ensoleillement généreux qui lui confèrent une intensité aromatique exceptionnelle.
Un diamant orangé
Notre choix s’est porté sur le Domaine di San Felice, un petit verger familial niché entre oliviers centenaires et haies de laurier, où l’on cultive l’orange douce depuis quatre générations. Récoltée à parfaite maturité, son écorce est traitée selon la méthode ancestrale dite de l’expression à froid : aucun chauffage, aucun solvant, seulement une pression délicate qui préserve toute la complexité de son huile essentielle. C’est cette essence, fraîche et vive, que nous avons mariée à notre thé vert pour créer un accord pur, naturel, sans artifice. Une harmonie à la fois discrète et profonde, comme un murmure d’orangeraie au petit matin.
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Le supplément d’âme Betjeman & Barton
Orangeraie n’est pas un thé qui impressionne, c’est un thé qui touche. Il parle bas, mais longtemps. Il murmure l’élégance des choses simples, la poésie d’un fruit juste cueilli, la lumière d’un matin clair. C’est une ode à la délicatesse, à la beauté discrète, à la joie tranquille.
