Thé blanc chinois Yin Zhen

Thé Chine exceptionnel frais et délicat

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Thé blanc chinois Yin Zhen - Thés

Thé blanc chinois Yin Zhen

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Moment de dégustation :
Moment de dégustation : Matin et Tout au long de la journée
Temps d'infusion :
Temps d'infusion : 8 min
Température de l'eau :
Température de l'eau : 70°C

Couleur : Thé blanc

Origine : Zones montagneuses autour de Fuding, province du Fujian, Est de la Chine.

Région : Sur les collines brumeuses qui dominent la mer de Chine orientale, les théiers Da Bai s’épanouissent dans des jardins de thé situés entre 600 et 900 mètres d’altitude, où le climat doux et humide crée un contraste jour/nuit modéré permettant aux bourgeons d’accumuler lentement acides aminés et sucres naturels.

Aspect des feuilles séchées : Aiguilles longues, fines et droites, uniformes, couvertes d’un duvet blanc argenté dense et régulier. Chaque bourgeon, compact et charnu, brille d’un éclat mat soyeux, comme poudré de givre. Les nuances vont du vert olive très pâle au blanc perlé, donnant au lot un aspect de gerbe de petites lances luminescentes, impeccablement triées.

Infusion : La liqueur est d’une transparence presque cristalline, avec une teinte jaune paille très claire, parfois à peine dorée.

Notes de dégustation : Au nez, le Yin Zhen révèle immédiatement sa stature de grand cru : le bouquet s’ouvre sur une sophistication rare, offrant des effluves de fleurs blanches (fleur d’oranger, lys, osmanthus discret), rehaussés de touches précieuses de foin frais, de melon blanc, de poire mûre et de miel d’acacia. Chaque inspiration dévoile une profondeur aromatique d’une remarquable pureté, reflet du soin extrême apporté à la cueillette et au tri manuel des bourgeons, destinés aux amateurs et collectionneurs les plus exigeants.

En bouche, l’exception du Yin Zhen s’impose par une douceur aérienne, sans la moindre astringence, et une texture soyeuse, presque veloutée, qui caresse littéralement le palais. Les premières gorgées dévoilent une richesse de fruit blanc (abricot, pêche de vigne, poire juteuse) puis une trame végétale raffinée, délicatement persistante, évoquant le concombre frais et l’herbe de printemps. La finale, longue et éclatante, prolonge l’expérience sur des notes miellées et florales, laissant en bouche une empreinte d’élégance et de subtilité hors du commun.

Moment de dégustation : Le Yin Zhen est un  thé énergisant. Les bourgeons étant riches en caféine, on le déguste préférablement au cours de la matinée ou bien en journée si l’on recherche ses vertus stimulantes.

Yin Zhen signifie littéralement « aiguilles d’argent ». Ce nom, né en Chine impériale, décrit autant l’apparence du thé que son statut, celui d’un cru rare, longtemps réservé aux élites. L’histoire raconte que, sous la dynastie Qing, seuls les bourgeons les plus réguliers, parfaitement duveteux, étaient acceptés pour la production de ce thé. Ils constituaient une offrande de printemps, symbole de pureté, de renouveau et de loyauté envers l’empereur.

Avant de s’appeler Yin Zhen, ce thé fut parfois désigné sous des noms poétiques évoquant la neige ou le givre, tant ses bourgeons semblaient recouverts d’un manteau blanc. La région de Fuding, considérée comme berceau des grands thés blancs, a ainsi vu naître une nouvelle manière de travailler la feuille : très peu d’interventions, pas de fixation à haute température, presque aucun geste superflu. Le producteur n’« imprime » pas sa volonté sur la matière, il lui offre surtout temps, air et espace pour évoluer.

La récolte, elle, obéit à des règles d’une rigueur extrême. Pendant quelques jours seulement, entre fin mars et début avril, lorsque les théiers libèrent les tous premiers bourgeons de l’année, des mains expertes ne cueillent qu’un seul organe : le bourgeon terminal, encore fermé, couvert de son duvet protecteur. Aucune feuille ouverte, aucun bourgeon abîmé, aucune trace de pluie récente ne sont tolérés. Il faut des dizaines de milliers de ces aiguilles pour constituer un kilogramme de Yin Zhen digne de ce nom, ce qui explique son caractère précieux.

Une fois cueillis, les bourgeons ne sont ni roulés ni chauffés à haute température : ils reposent, s’affaissent légèrement sous leur propre poids, perdent une partie de leur eau par simple contact avec l’air, puis sont séchés avec une grande douceur. C’est cette économie de gestes, poussée à l’extrême, qui donne au Yin Zhen son profil si singulier, une force contenue dans une apparente fragilité, une intensité qui s’exprime sans volume.
Dans les jardins de Fuding, la qualité d’un Yin Zhen repose aussi sur la vigilance des artisans. Le flétrissage, étape où commence une oxydation imperceptible, exige un suivi presque continu. Plusieurs fois par jour, les maîtres de séchage circulent entre les claies, surveillant la tension du bourgeon, la nuance du duvet, l’odeur subtile qui s’en dégage. Selon la lumière, l’humidité ou la ventilation, ils déplacent les claies, ouvrent ou ferment les volets, ajustent la circulation d’air. Le processus s’arrête précisément lorsque le bourgeon abandonne son vert vif pour un blanc nacré, un équilibre que seule l’expérience humaine peut déterminer.

Le séchage naturel, quant à lui, dépend intimement des caprices du climat. Un vent trop vif assèche trop brusquement, une humidité trop forte assombrit les bourgeons. Pour préserver l’intégrité du thé, les producteurs utilisent des claies mobiles, des pièces semi-ouvertes où circule un air mesuré, et parfois un séchage final extrêmement doux pour harmoniser la texture. La régularité d’une année sur l’autre n’est jamais assurée, mais des parcelles réputées plus stables, un tri drastique et une limitation volontaire des jours de cueillette permettent de maintenir un niveau d’excellence constant malgré les variations naturelles.

Aujourd’hui, ce thé demeure un grand cru confidentiel. En Chine, il reste associé aux cadeaux de prestige, aux moments rares. En Occident, il s’adresse aux amateurs prêts à ralentir, à accepter une liqueur très pâle, presque immatérielle, en échange d’une profondeur aromatique qui se révèle lentement, gorgée après gorgée. Le Yin Zhen n’est pas un thé spectaculaire, c’est un thé qui invite au silence, à l’écoute de ce qui se joue dans les nuances les plus fines.

Accords mets et thés
Infusé à froid, le Yin Zhen déploie une pureté cristalline qui crée un écrin idéal pour quelques perles de caviar Belluga, aux grains nacrés et beurrés. La crème épaisse légèrement acidulée apporte une fraîcheur lactée qui répond à la délicatesse florale du thé, tandis que le blini tiède offre un socle neutre et soyeux. Ensemble, ces éléments composent un moment cérémoniel : la douceur iodée du caviar, l’onctuosité de la crème et la limpidité du Yin Zhen fusionnent en une harmonie rare, réservée aux instants vraiment précieux.

Recette à base de thé blanc de Chine Yin Zhen
Composez une tarte aux fruits d’été sublimée par une gelée au Yin Zhen. Infusez délicatement les bourgeons d’argent, puis mêlez cette infusion à une pointe d’agar-agar afin de créer un voile de gelée translucide. Sur un lit de crème diplomate à la vanille, disposez fraises, framboises et pêches blanches, puis couronnez l’ensemble d’une fine couche de gelée dorée qui exalte la fraîcheur des fruits. Les notes délicatement miellées et fruitées du thé blanc magnifient chaque bouchée. Une célébration de l’élégance et de la finesse.

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Couleur : Thé blanc

Origine : Zones montagneuses autour de Fuding, province du Fujian, Est de la Chine.

Région : Sur les collines brumeuses qui dominent la mer de Chine orientale, les théiers Da Bai s’épanouissent dans des jardins de thé situés entre 600 et 900 mètres d’altitude, où le climat doux et humide crée un contraste jour/nuit modéré permettant aux bourgeons d’accumuler lentement acides aminés et sucres naturels.

Aspect des feuilles séchées : Aiguilles longues, fines et droites, uniformes, couvertes d’un duvet blanc argenté dense et régulier. Chaque bourgeon, compact et charnu, brille d’un éclat mat soyeux, comme poudré de givre. Les nuances vont du vert olive très pâle au blanc perlé, donnant au lot un aspect de gerbe de petites lances luminescentes, impeccablement triées.

Infusion : La liqueur est d’une transparence presque cristalline, avec une teinte jaune paille très claire, parfois à peine dorée.

Notes de dégustation : Au nez, le Yin Zhen révèle immédiatement sa stature de grand cru : le bouquet s’ouvre sur une sophistication rare, offrant des effluves de fleurs blanches (fleur d’oranger, lys, osmanthus discret), rehaussés de touches précieuses de foin frais, de melon blanc, de poire mûre et de miel d’acacia. Chaque inspiration dévoile une profondeur aromatique d’une remarquable pureté, reflet du soin extrême apporté à la cueillette et au tri manuel des bourgeons, destinés aux amateurs et collectionneurs les plus exigeants.

En bouche, l’exception du Yin Zhen s’impose par une douceur aérienne, sans la moindre astringence, et une texture soyeuse, presque veloutée, qui caresse littéralement le palais. Les premières gorgées dévoilent une richesse de fruit blanc (abricot, pêche de vigne, poire juteuse) puis une trame végétale raffinée, délicatement persistante, évoquant le concombre frais et l’herbe de printemps. La finale, longue et éclatante, prolonge l’expérience sur des notes miellées et florales, laissant en bouche une empreinte d’élégance et de subtilité hors du commun.

Moment de dégustation : Le Yin Zhen est un  thé énergisant. Les bourgeons étant riches en caféine, on le déguste préférablement au cours de la matinée ou bien en journée si l’on recherche ses vertus stimulantes.

Yin Zhen signifie littéralement « aiguilles d’argent ». Ce nom, né en Chine impériale, décrit autant l’apparence du thé que son statut, celui d’un cru rare, longtemps réservé aux élites. L’histoire raconte que, sous la dynastie Qing, seuls les bourgeons les plus réguliers, parfaitement duveteux, étaient acceptés pour la production de ce thé. Ils constituaient une offrande de printemps, symbole de pureté, de renouveau et de loyauté envers l’empereur.

Avant de s’appeler Yin Zhen, ce thé fut parfois désigné sous des noms poétiques évoquant la neige ou le givre, tant ses bourgeons semblaient recouverts d’un manteau blanc. La région de Fuding, considérée comme berceau des grands thés blancs, a ainsi vu naître une nouvelle manière de travailler la feuille : très peu d’interventions, pas de fixation à haute température, presque aucun geste superflu. Le producteur n’« imprime » pas sa volonté sur la matière, il lui offre surtout temps, air et espace pour évoluer.

La récolte, elle, obéit à des règles d’une rigueur extrême. Pendant quelques jours seulement, entre fin mars et début avril, lorsque les théiers libèrent les tous premiers bourgeons de l’année, des mains expertes ne cueillent qu’un seul organe : le bourgeon terminal, encore fermé, couvert de son duvet protecteur. Aucune feuille ouverte, aucun bourgeon abîmé, aucune trace de pluie récente ne sont tolérés. Il faut des dizaines de milliers de ces aiguilles pour constituer un kilogramme de Yin Zhen digne de ce nom, ce qui explique son caractère précieux.

Une fois cueillis, les bourgeons ne sont ni roulés ni chauffés à haute température : ils reposent, s’affaissent légèrement sous leur propre poids, perdent une partie de leur eau par simple contact avec l’air, puis sont séchés avec une grande douceur. C’est cette économie de gestes, poussée à l’extrême, qui donne au Yin Zhen son profil si singulier, une force contenue dans une apparente fragilité, une intensité qui s’exprime sans volume.
Dans les jardins de Fuding, la qualité d’un Yin Zhen repose aussi sur la vigilance des artisans. Le flétrissage, étape où commence une oxydation imperceptible, exige un suivi presque continu. Plusieurs fois par jour, les maîtres de séchage circulent entre les claies, surveillant la tension du bourgeon, la nuance du duvet, l’odeur subtile qui s’en dégage. Selon la lumière, l’humidité ou la ventilation, ils déplacent les claies, ouvrent ou ferment les volets, ajustent la circulation d’air. Le processus s’arrête précisément lorsque le bourgeon abandonne son vert vif pour un blanc nacré, un équilibre que seule l’expérience humaine peut déterminer.

Le séchage naturel, quant à lui, dépend intimement des caprices du climat. Un vent trop vif assèche trop brusquement, une humidité trop forte assombrit les bourgeons. Pour préserver l’intégrité du thé, les producteurs utilisent des claies mobiles, des pièces semi-ouvertes où circule un air mesuré, et parfois un séchage final extrêmement doux pour harmoniser la texture. La régularité d’une année sur l’autre n’est jamais assurée, mais des parcelles réputées plus stables, un tri drastique et une limitation volontaire des jours de cueillette permettent de maintenir un niveau d’excellence constant malgré les variations naturelles.

Aujourd’hui, ce thé demeure un grand cru confidentiel. En Chine, il reste associé aux cadeaux de prestige, aux moments rares. En Occident, il s’adresse aux amateurs prêts à ralentir, à accepter une liqueur très pâle, presque immatérielle, en échange d’une profondeur aromatique qui se révèle lentement, gorgée après gorgée. Le Yin Zhen n’est pas un thé spectaculaire, c’est un thé qui invite au silence, à l’écoute de ce qui se joue dans les nuances les plus fines.

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Le supplément d’âme Betjeman & Barton

Yin Zhen, un grand cru blanc d’exception, pur et lumineux comme un bourgeon de printemps.