Thé noir Bagatelle

Bagatelle, tout l’été dans une infusion
Parce que chacune de nos créations s’ancre dans une saison que nous chérissons, Bagatelle s’est dessinée comme une ode lumineuse à l’été, une rêverie infusée de soleil, née de l’union délicate des thés noirs de Chine et de Ceylan.

Dès l’ouverture, c’est la fraise qui surgit la première, juteuse, vive, à peine apprivoisée, telle une baie cueillie à la main dans un jardin baigné de lumière. Puis s’élève la figue, suave et charnue, mémoire sucrée de fins d’après-midi paresseux, enveloppant la tasse d’une douceur presque voluptueuse. L’abricot, quant à lui, distille sa chaleur dorée, ponctuée d’une vivacité acidulée qui éveille les sens. Et pour clore cette danse, la vanille s’invite en un souffle envoûtant, caressant le palais d’une tendresse infinie, comme une sieste d’été au creux d’un jardin parisien, entre ombre et silence.

Août à Bagatelle
Paris en août a ce charme particulier : les rues se vident, le silence devient une matière douce, et les lieux habituellement animés s’enveloppent d’un calme presque aristocratique. Ce jour-là, aux Jardins de Bagatelle, tout semblait suspendu. Elles étaient trois, amies complices, à flaner entre iris et roseraies, dans les allées aux paysages si romantiques. Sous les arbres centenaires, les talons hauts sont vite abandonnés dans l’herbe, les lunettes de soleil glissent sur les têtes, et le châle posé négligemment devient une invitation à s’étendre quelques instants. Pas de pique-nique tapageur ; ici, l’élégance est discrète. Un panier tressé s’ouvre sur quelques douceurs choisies : des fruits mûrs, des biscuits maison, et surtout, une bouteille de thé noir Bagatelle, infusé à froid.

Summer in the city
Dès les premières gorgées, le voyage commence. La fraise évoque les marchés provençaux, où les étals débordent de fruits rouges encore tièdes de soleil. La figue, charnue et sucrée, réveille les souvenirs d’enfance passés dans les vergers ombragés. L’abricot, aux accents d’or, rappelle les tartes du dimanche, tiédies sur les rebords des fenêtres. Et la vanille, douce et enveloppante, murmure le luxe discret d’un instant suspendu, loin de tout…

Et pourtant, elles sont bien à Paris. Leurs rires à mi-voix s’échappent en volutes légères, tandis qu’elles savourent, dans de fines timbales de cristal, un thé glacé aux reflets d’ambre. La chaleur est douce, caressante, juste ce qu’il faut. Le temps, lui, s’étire. Les rosiers frémissent sous un souffle tiède. Rien ne presse. Tout est là. Le Sud, en plein ouest parisien.

Une promesse d’été, toute l’année
Dans chaque gorgée de Bagatelle se déploie l’âme-même de l’été : éclatante, sucrée, paresseuse. C’est un thé qui se savoure à la belle saison, mais il murmure aussi à l’hiver des promesses de chaleur retrouvée. Enveloppé dans un plaid de mohair, face à la pluie qui tambourine aux vitres, il suffit d’une tasse pour que le soleil réapparaisse, comme un souvenir tendre qui réchauffe l’âme. Bagatelle, c’est l’infusion des instants rares, une parenthèse estivale suspendue hors du temps.