Thé noir chinois Pu Er Yunnan

Thé Chine délicat pour un Pu-Er

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Thé noir chinois Pu Er Yunnan - Thés

Thé noir chinois Pu Er Yunnan

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Moment de dégustation :
Moment de dégustation : Tout au long de la journée
Temps d'infusion :
Temps d'infusion : 3-5 min
Température de l'eau :
Température de l'eau : 90°C

Couleur : Thé sombre cuit (Pu-Er)

Origine : Province du Yunnan, région de Jingmai, Chine.

Région : Le Pu-Er Yunnan provient des hauteurs légendaires de Jingmai, l'une des montagnes les plus vénérées du Yunnan, où l'on recense plus de 10 000 hectares de forêts de théiers anciens. À une altitude comprise entre 1200 et 1600 mètres, les jardins de Jingmai bénéficient d'un microclimat subtropical unique : brumes matinales persistantes, précipitations généreuses, sols riches en humus forestier. Les théiers, souvent centenaires, poussent en harmonie avec la canopée environnante, développant des polyphénols complexes et une concentration aromatique remarquable.

Aspect des feuilles séchées : Feuilles sombres, brun-noir à reflets acajou, légèrement torsadées.

Infusion : Liqueur brun foncé à reflets acajou, limpide et brillante, d'une profondeur évoquant le café.

Notes de dégustation : Au nez, des arômes de terre humide, de sous-bois et de bois patiné s'imposent d'emblée, suivis de nuances de cacao. En bouche, l'attaque est souple, enveloppante, d'une rondeur généreuse sans aucune amertume. Les notes de champignon, de mousse et de réglisse structurent l'ensemble avec une élégance terreuse. La finale est longue et chaleureuse, laissant une sensation de chaleur intérieure et de profond réconfort.

Méthode de dégustation : Dosez 4 à 5 grammes de feuilles pour 30 cl d'eau à 95°C. Laissez infuser 4 à 5 minutes pour une tasse unique, ou optez pour la méthode Gong Fu Cha avec des infusions successives de 30 à 40 secondes pour explorer toute la complexité du thé.

Moment de dégustation : Compagnon idéal des fins de repas, ce Pu-Er favorise la digestion avec élégance. Sa faible teneur en théine et son caractère apaisant en font également un thé de dégustation pour toute la journée.

Thé noir, thé sombre, thé fermenté… Les mots ne manquent pas pour le nommer, mais connait-on vraiment l’histoire de ce thé à part, presque mythique ?

Au début, il n’était qu’un humble thé de caravane. Rien de plus. Et pourtant… Lorsque les marchands chinois partirent échanger leurs feuilles contre les chevaux puissants du Tibet, quelque chose changea. Pour franchir les vallées escarpées et les hauts plateaux, il fallait parcourir des milliers de kilomètres. Alors les feuilles furent compressées en galettes et briques, compactes, solides, presque magiques. Ainsi naquit la Route du Thé et des Chevaux, cette colonne vertébrale de l’Asie où les caravanes avançaient lentement, comme sous la protection des montagnes.

Ce simple geste, presser les feuilles pour survivre au voyage, devint une signature. Tandis que le reste de la Chine abandonnait peu à peu ces formes anciennes, le Yunnan les conserva comme un trésor, un secret transmis d’une génération à l’autre. Dans ces montagnes brumeuses, le Pu-Er se transforma. Il acquit un prestige que nul n’aurait imaginé : les centres de commerce du Sud fourmillaient, les négociants accouraient, les amateurs rivalisaient pour obtenir les meilleures galettes. Le Pu-Er devint un thé noble, puissant, respecté.

Puis le XXᵉ siècle bouleversa tout. Les manufactures d’État remplacèrent les maîtres locaux, réorganisant le monde du Pu-Er. Et paradoxalement, cette uniformisation fit naître une nouvelle diversité : chaque usine développa son style, ses secrets, son caractère. Certaines devinrent les véritables « Château Petrus » du Pu-Er moderne.

L’histoire bascula en 1973. Cette année-là, quelques techniciens du Yunnan décidèrent de comprendre un phénomène né par hasard à Hong Kong : le vieillissement accéléré. Dans les caves chaudes et humides de la ville, le Pu-Er mûrissait vite, très vite. Alors ils tentèrent d’imiter la nature. Ils entassèrent les feuilles, les humidifièrent, les couvrirent d’une bâche. Sous cette couverture, levures, champignons et bactéries s’éveillèrent. La chaleur grimpa, 50, parfois 60 °C. Les ouvriers brassaient la masse comme un organisme vivant, maîtrisant enfin la fermentation : le Pu-Er cuit (shou) était né.

Ce que les décennies faisaient autrefois, l’homme le reproduisit en quelques semaines.

Aujourd’hui, lorsque vous portez votre tasse de Pu-Er à vos lèvres, vous ne buvez pas seulement un thé. Vous goûtez à un voyage de plusieurs siècles. Des caravanes tibétaines aux manufactures modernes, des galettes sacrées aux fermentations secrètes, le Pu-Er du Yunnan porte encore la mémoire du temps, des montagnes et des hommes. Un thé qui ne cesse de renaître, sans jamais trahir son essence originelle.

Accords mets et thés
Imaginez un trifle d’inspiration scandinave, où la douceur nordique rencontre la profondeur boisée du Yunnan. Dans une verrine élégante, se superposent une génoise à la farine de châtaigne, une crème vanille fouettée et une compotée pomme-réglisse douce, hommage aux gourmandises du Nord. Chaque couche répond au thé, prolongeant ses notes sombres et mousseuses, éclairant sa vanille naturelle. Le Pu-Er enveloppe l’ensemble d’une chaleur profonde, presque méditative. Un trifle délicatement dépaysant, qui révèle un accord d’une harmonie rare entre dessert et thé.

Recette à base de thé noir Pu Er Yunnan

Cuire des œufs dans un Pu-Er du Yunnan, c’est revisiter les célèbres tea eggs chinois en version plus profonde et forestière. Après une première cuisson, on fissure légèrement la coquille pour laisser le Pu-Er imprégner le blanc sans l’écailler. L’œuf mijote ensuite dans une infusion sombre aux notes de réglisse, de mousse et de sous-bois. Le marbré obtenu est plus intense qu’avec un thé noir classique, et le goût plus umami. Le blanc se parfume délicatement, le jaune gagne en rondeur. Un hommage gourmand à la tradition, subtil, aromatique, et étonnamment élégant.

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Couleur : Thé sombre cuit (Pu-Er)

Origine : Province du Yunnan, région de Jingmai, Chine.

Région : Le Pu-Er Yunnan provient des hauteurs légendaires de Jingmai, l'une des montagnes les plus vénérées du Yunnan, où l'on recense plus de 10 000 hectares de forêts de théiers anciens. À une altitude comprise entre 1200 et 1600 mètres, les jardins de Jingmai bénéficient d'un microclimat subtropical unique : brumes matinales persistantes, précipitations généreuses, sols riches en humus forestier. Les théiers, souvent centenaires, poussent en harmonie avec la canopée environnante, développant des polyphénols complexes et une concentration aromatique remarquable.

Aspect des feuilles séchées : Feuilles sombres, brun-noir à reflets acajou, légèrement torsadées.

Infusion : Liqueur brun foncé à reflets acajou, limpide et brillante, d'une profondeur évoquant le café.

Notes de dégustation : Au nez, des arômes de terre humide, de sous-bois et de bois patiné s'imposent d'emblée, suivis de nuances de cacao. En bouche, l'attaque est souple, enveloppante, d'une rondeur généreuse sans aucune amertume. Les notes de champignon, de mousse et de réglisse structurent l'ensemble avec une élégance terreuse. La finale est longue et chaleureuse, laissant une sensation de chaleur intérieure et de profond réconfort.

Méthode de dégustation : Dosez 4 à 5 grammes de feuilles pour 30 cl d'eau à 95°C. Laissez infuser 4 à 5 minutes pour une tasse unique, ou optez pour la méthode Gong Fu Cha avec des infusions successives de 30 à 40 secondes pour explorer toute la complexité du thé.

Moment de dégustation : Compagnon idéal des fins de repas, ce Pu-Er favorise la digestion avec élégance. Sa faible teneur en théine et son caractère apaisant en font également un thé de dégustation pour toute la journée.

Thé noir, thé sombre, thé fermenté… Les mots ne manquent pas pour le nommer, mais connait-on vraiment l’histoire de ce thé à part, presque mythique ?

Au début, il n’était qu’un humble thé de caravane. Rien de plus. Et pourtant… Lorsque les marchands chinois partirent échanger leurs feuilles contre les chevaux puissants du Tibet, quelque chose changea. Pour franchir les vallées escarpées et les hauts plateaux, il fallait parcourir des milliers de kilomètres. Alors les feuilles furent compressées en galettes et briques, compactes, solides, presque magiques. Ainsi naquit la Route du Thé et des Chevaux, cette colonne vertébrale de l’Asie où les caravanes avançaient lentement, comme sous la protection des montagnes.

Ce simple geste, presser les feuilles pour survivre au voyage, devint une signature. Tandis que le reste de la Chine abandonnait peu à peu ces formes anciennes, le Yunnan les conserva comme un trésor, un secret transmis d’une génération à l’autre. Dans ces montagnes brumeuses, le Pu-Er se transforma. Il acquit un prestige que nul n’aurait imaginé : les centres de commerce du Sud fourmillaient, les négociants accouraient, les amateurs rivalisaient pour obtenir les meilleures galettes. Le Pu-Er devint un thé noble, puissant, respecté.

Puis le XXᵉ siècle bouleversa tout. Les manufactures d’État remplacèrent les maîtres locaux, réorganisant le monde du Pu-Er. Et paradoxalement, cette uniformisation fit naître une nouvelle diversité : chaque usine développa son style, ses secrets, son caractère. Certaines devinrent les véritables « Château Petrus » du Pu-Er moderne.

L’histoire bascula en 1973. Cette année-là, quelques techniciens du Yunnan décidèrent de comprendre un phénomène né par hasard à Hong Kong : le vieillissement accéléré. Dans les caves chaudes et humides de la ville, le Pu-Er mûrissait vite, très vite. Alors ils tentèrent d’imiter la nature. Ils entassèrent les feuilles, les humidifièrent, les couvrirent d’une bâche. Sous cette couverture, levures, champignons et bactéries s’éveillèrent. La chaleur grimpa, 50, parfois 60 °C. Les ouvriers brassaient la masse comme un organisme vivant, maîtrisant enfin la fermentation : le Pu-Er cuit (shou) était né.

Ce que les décennies faisaient autrefois, l’homme le reproduisit en quelques semaines.

Aujourd’hui, lorsque vous portez votre tasse de Pu-Er à vos lèvres, vous ne buvez pas seulement un thé. Vous goûtez à un voyage de plusieurs siècles. Des caravanes tibétaines aux manufactures modernes, des galettes sacrées aux fermentations secrètes, le Pu-Er du Yunnan porte encore la mémoire du temps, des montagnes et des hommes. Un thé qui ne cesse de renaître, sans jamais trahir son essence originelle.

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Le supplément d’âme Betjeman & Barton

Un Pu-Er qui incarne tout le charme des thés sombres du Yunnan : racé, doux, apaisant, délicatement boisé.
Une porte d’entrée idéale cet univers fascinant.