Thé noir Pêche de vigne - L’ombre sucrée d’un fruit oublié
Dans la grande famille des thés fruités, la pêche occupe une place de choix, presque évidente. Notre thé Pêche de Vigne associe les thés noirs de Chine et de Ceylan, réputés pour leur moelleux et leur vivacité, à l’arôme d’une pêche singulière, mystérieuse, plus racée que les autres, comme une caresse d’ombre au cœur de l’été finissant.
Dès les premières gorgées, la pêche de vigne dévoile ses nuances capiteuses et profondes, moins sucrées qu’attendu, acidulées et puissantes. Le thé noir lui offre un écrin sur mesure : le Ceylan en souligne l’éclat fruité, le thé de Chine en prolonge le velours,
jusqu’à l’arrière-bouche. Une alliance de caractère et de douceur, comme un souvenir d’août, conservé précieusement dans une tasse.
Le goût de la rareté
Nous aurions pu choisir une pêche classique, généreuse, immédiate, mais notre aromaticienne a préféré écouter les silences du verger. Là, dans l’ombre des feuilles, mûrissent encore quelques trésors oubliés : la pêche de vigne, fruit discret au parfum ancien.
Moins éclatante que ses cousines jaunes ou blanches, elle se reconnaît à sa peau duveteuse aux reflets pourpres, presque violacés, et à sa chair dense, sanguine. Son nom vient de son histoire : autrefois plantée au pied des vignes, elle servait de vigie végétale,
signalant les maladies avant qu’elles n’atteignent la vigne. Une alliée oubliée, redevenue précieuse. Parmi les variétés les plus rares, la pêche sanguine de Savoie incarne cette noblesse confidentielle. À la peau sombre et au goût intensément aromatique, elle est prisée par les chefs pour son caractère racé.
C’est dans cet esprit que nous avons choisi une essence authentique et rare de pêche de vigne, à la fois sauvage et raffinée, pour infuser notre thé d’une émotion unique : celle d’un fruit qu’on croyait disparu, retrouvé par le parfum.
Un fruit d’autrefois, dans une tasse d’aujourd’hui
Pêche de Vigne se déguste à tout moment de l’année.
En accord délicat et gourmand, il accompagne à merveille un clafoutis, une compote de fruits rôtis ou une tarte fine aux amandes. Glacé, il révèle une toute autre facette : celle d’un été presque minéral, à savourer lentement. Servi frappé, il devient l’élégant compagnon d’un sablé à la lavande, d’une panna cotta au lait d’amande, ou, pour les plus audacieux, d’un granité de pêche de vigne, préparé maison avec un trait de jus de citron, quelques zestes, et un soupçon de thé infusé à froid. Un dessert subtil, à la fois glacé et infusé, où les arômes du fruit et du thé se fondent en un murmure.
Un thé de fin d’été, assurément. Mais aussi une promesse discrète de lumière, à savourer toute l’année, pour celles et ceux qui savent retrouver le soleil… dans une simple tasse.